Je suis très heureuse de vous présenter la 1ère édition de la Biennale Versaillaise du 29 avril au 11 mai 2014, avec Philippe LEJEUNE, notre invité d’honneur et onze autres artistes du même courant.
Je me souviens d’un dimanche matin en novembre 2007, à l’atelier de la Vigne, quand Philippe LEJEUNE arriva à l’atelier, alors que nous peignons un portrait d’après modèle vivant. Dès que nous entendons le grincements des marche dans les escalier, silence total. Chut ! Il arriva tout doucement et vient saluer un par un, les peintres au travail. Plus tard, pendant la pose, au fond de l’atelier, il nous demanda d’écrire en quelques lignes nos impressions sur l’École d’Étampes.
L’art est essentiel parce qu’il est capable de transformer la souffrance en joie.
En effet, la première fois que je suis venue à l’Atelier de la Vigne, en 2005, il me semblait être un lieu magique, une espèce de laboratoire scientifique. Je me suis sentie de retour à l’Académie de Florence durant la Renaissance. N’ayant pas de cours proprement dispensé, c’est grâce à la motivation d’un être dévoué et présent, qu’insiste et qui persiste à vouloir donner l’exemple d’un Artiste Peintre. C’est la transmission d’une manière d’être, d’une façon de vivre. Il nous rassemble, il nous unit grâce à la peinture. Nous voulons rester auprès de lui pour partager un peu de sa vie, pour lui ressembler.
Tout se rejoint dans l’univers. Ainsi Philippe LEJEUNE aborde l’art et la peinture, mais également tout ce qui à trait à notre existence. Sans doute sa curiosité lui a permis d’embrasser toutes les formes de connaissances.